Comment trouver de l’eau en pleine nature ?

Lorsque vous partez en randonnée, la première chose que vous devez prendre dans votre sac à dos, c’est de l’eau. C’est un élément incontournable pour tous les sportifs.

En réalité, le corps humain a toujours besoin de s’hydrater peu importe l’intensité des efforts physique pratiqués. De manière générale, l’eau est vitale pour la santé. Pour les sportifs en particuliers, leur performance dépend en partie d’une hydratation suffisante. En cette époque où on vante les vertus des boissons énergisantes, il faut dire que l’eau, aussi ordinaire soit-elle, reste sans conteste la meilleure boisson pour les sportifs. Certes, on ne meurt pas après une journée passée dans les bois sans boire de l’eau. Mais dans ce cas, il faut vous attendre à ce que votre corps ressente les répercussions de la déshydratation. Avec le manque d’eau, vos performances autant physiques que mentales chutent dangereusement. Si vous préférez manger plutôt que boire, vous devez savoir que votre corps peut survivre à une semaine sans nourriture, mais seulement à 3 jours sans eau.

Ce qu’il faut faire avant de partir en randonnée

Partir explorer un territoire inconnu peut parfois s’avérer dangereux. Ainsi, une petite reconnaissance du terrain s’impose avant de partir en randonnée. C’est toujours utile pour repérer les différents points d’eau dans la région. Pour ce faire, vous pouvez vous renseigner auprès des résidents locaux ou les randonneurs qui se sont déjà aventurés dans cette région. Google Earth peut vous être aussi d’une précieuse aide pour déterminer l’emplacement précis des sources d’eau. Si vous avez la chance d’explorer une réserve protégée, prenez contact avec les gardes forestiers. De par leur métier, ils connaissent parfaitement la région et peuvent vous donner des indications précises pour trouver un point d’eau.

Quand vous partez explorer la nature, faites attentions aux premiers signes de déshydratation. Tout commence par une simple soif, qui devient de plus en plus intense. Puis les lèvres s’assèchent et la fatigue se ressent de plus en plus. Au final, votre rythme ralentit et vous avez de plus en plus du mal à bouger les principaux muscles de votre corps qui vous permettent de marcher. Quand la déshydratation atteint son paroxysme, même la langue devient sèche. Vient ensuite l’apparition de la fièvre, des crampes et des maux de tête, suivis de vertiges et même des troubles psychotiques.

Dans les cas les plus extrêmes, la déshydratation peut causer des troubles de la conscience, ce qui fait qu’en situation de survie, certaines personnes sont prêtes à boire n’importe quoi pour soulager leur soif. Si par hasard vous avez amené une bouteille d’alcool avec vous et qu’il vous arrive de manquer d’eau, évitez de boire ne serait-ce qu’une gorgée de votre liqueur. En effet, cela ne fera que déshydrater votre corps et vous embrouiller l’esprit. Il en est de même pour l’urine. Cela peut vous paraitre dégoutant mais vous serez étonné de savoir que beaucoup de personne ont fait le choix de boire ce liquide corporel quand ils se sont retrouvés perdus dans le désert, en pleine mer ou même coincés dans un ascenseur pendant des jours. Pourtant, en cas d’urgence extrême, boire de l’urine peut s’avérer dangereux pour la santé à cause des composants nocifs qu’elle contient. L’eau de mer est aussi à bannir à cause de sa forte teneur en sel. Elle favorise même la déshydratation.

Récolter de l’eau en pleine nature

S’il est déjà difficile de trouver un point d’eau dans la nature, il est encore plus compliqué de trouver une source d’eau potable. Cela dit, la principale tâche sur laquelle vous devez vous concentrer quand vous êtes dans cette situation, c’est de trouver une source d’eau quelconque. Après, vous pouvez la rendre apte à la consommation en la filtrant. C’est de cette façon que vous pourrez la débarrasser des bactéries et de toutes les impuretés.

S’il y a un gadget indispensable à la randonnée, c’est bien la filtre à eau. En effet, vous pouvez toujours avoir avec vous une gourde mais elle se videra tôt ou tard. Le plus pratique, c’est d’emmener un filtre à eau. Ainsi, vous pourrez être sûr de ne jamais mourir de soif du moment que vous trouvez un point d’eau. Il existe également une technique simple pour purifier l’eau. Il suffit de la faire bouillir. Nul besoin de porter des récipients de cuisine avec vous pour ce faire, une bouteille en acier suffit pour bouillir l’eau.

Comment trouver un point d’eau

Si vous êtes complètement perdu dans la forêt et que vous n’avez aucune idée de la direction qu’il faut prendre pour trouver un point d’eau, prenez quelques minutes de silence pour vous concentrer. Avec un peu de chance, vous entendrez l’eau qui coule dans les alentours. Les traces de pattes d’animaux sauvages peuvent être aussi indicatives de la présence d’un cours d’eau situé non loin de l’endroit où vous êtes. De préférence, optez pour les cours d’eau. Ils sont beaucoup plus potables que les eaux stagnantes. Essayez de trouver une rivière ou à défaut un lac au lieu de boire l’eau d’un étang. En effet, ce dernier est plus propice à la formation de bactéries comparé aux ruisseaux. Même si les eaux provenant des rivières ne sont pas forcément potables à 100%, cela réduit au moins vos risques d’attraper des maladies.

Transformer les éléments que la nature a à vous offrir

Si vous avez du mal à trouver un point d’eau et que vous n’avez plus de réserve, voici quelques idées pour accéder à une eau potable.

  • Collecter l’eau de pluie

C’est la méthode la plus simple et la plus pratique pour disposer de l’eau en abondance dans la nature. Même si tout dépend des faveurs de la météo, une fois que la pluie tombe, il suffit de la collecter sans avoir besoin de la filtrer. En effet, l’eau de pluie est l’une des sources la plus pure qu’on puisse trouver. Elle ne contient ni impuretés ni bactéries.

  • Récupérer la rosée du matin

En l’absence de précipitations, on peut toujours trouver une alternative à l’eau de pluie. Il s’agit en fait de la rosée du matin. Ces fines gouttelettes, aussi petites soient-elles, peuvent vous fournir une quantité suffisante d’eau pour vous sauver de la déshydratation si vous vous perdez en pleine nature. Cela peut paraitre étonnant mais vous pouvez en collecter entre 0,5 et 0,7 litres par mètre carré. Pour la récupérer, il suffit de disposer de matériels rudimentaires, un tissu en soie par exemple. Néanmoins, c’est plus pratique si vous prévoyez d’apporter avec vous un film spécial pour récupérer la rosée. Vous pouvez utiliser cette méthode dès le coucher du soleil pour collecter un maximum d’eau.

  • Récolter de l’eau grâce à un alambic

C’est sans doute la méthode la plus efficace et en même temps la plus répandue pour collecter de l’eau. Que vous soyez dans le désert ou dans la forêt, vous pouvez toujours récolter de l’eau en creusant un alambic, du moment qu’il y a du soleil. En créant un puits solaire, vous pourrez disposer jusqu’à un litre d’eau à la fin de la journée. Pour parvenir à cet objectif, vous devez bien choisir l’endroit où vous allez installer votre alambic. Pour ce faire, vous n’aurez besoin que d’un récipient, de quelques pierres et d’un film en plastique. Je vous recommande de privilégier une parcelle de terrain qui bénéficie d’un maximum d’ensoleillement. Puis, creusez un trou d’environ 50 centimètres de profondeur et de largeur. Placez par la suite un récipient au centre pour collecter l’eau. Puis, à l’aide des pierres, tendez-le film en plastique au-dessus du trou et placez un caillou au milieu afin de guider la direction de l’eau vers le récipient.

  • Récupérer de l’eau en pleine nature en hiver

Si vous sortez en hiver, c’est plus facile de récolter de l’eau grâce à la neige. En effet, la glace reste de l’eau à l’état solide. Néanmoins, pour pouvoir en boire, il ne suffit pas de la faire fondre, il faut aussi la purifier. Je vous déconseille d’avaler directement de la glace même si cela peut soulager votre soif. En effet, pour pouvoir se transformer en glace, la température de l’eau descend jusqu’à -48°C. Avaler quelque chose d’aussi froid fera forcément chuter votre température corporelle, ce qui rend votre système immunitaire fragile.

Comment demander de l’aide en cas de détresse ?

Si vous vous êtes déjà perdu dans les bois ou au milieu de nulle part, votre première réaction a été sûrement de paniquer. Toutefois, dans une telle situation, il est essentiel de rester calme afin de demander de l’aide.

Si la plupart des gens vont se ruer à la recherche d’un abri et de la nourriture, sachez que la première chose à faire est de trouver tous les moyens de demander de l’aide afin d’écourter la période à passer dans ce lieu. Afin de vous aider dans cette tâche, voici quelques conseils à prendre en compte.

Recourir aux téléphones portables et satellites

De nos jours, il est presque impossible de voir une personne sortir ou se balader sans emporter son téléphone portable. Même si vous avez décidé de passer quelques jours sans technologie au beau milieu de la nature, ne laissez jamais votre portable. C’est un moyen de communication rapide et simple, car il vous suffit d’appeler quelqu’un pour vous chercher si vous vous perdez.

Pour que cela marche, il faut que vous trouviez un endroit où il y a un réseau. Ensuite, vous devez bien indiquer le lieu exact où vous vous êtes perdu. Sinon, vous pouvez utiliser Apple qui possède un système d’urgence SOS. S’il fait nuit, la lampe de poche de votre téléphone peut être utile pour envoyer des flashs de signalisation. L’écran de votre téléphone peut aussi servir de réflecteur face à lui vers un plan de recherche à condition qu’il soit en verre.

Si vous voulez vous rendre dans les montagnes ou dans des zones sans réseau, n’oubliez pas de vous munir d’un téléphone satellite. Bien qu’il soit plus onéreux, il est le plus fiable en cas de situation d’urgence. Non seulement il peut être utilisé n’importe où dans le monde, mais la connexion reste aussi toujours claire et concise avec lui.

Privilégier les signalisations visuelles

Nombreuses sont les signalisations visuelles qui sont à votre disposition pour demander de l’aide lorsque vous vous êtes perdu. Voici les plus efficaces :

  • Les miroirs de signalisation

Pour que vous soyez repéré rapidement, les miroirs de signalisations ou le papier d’aluminium restent le meilleur moyen, car les éclairs de lumières qu’ils déclenchent lorsqu’ils captent les rayons de soleil se voient jusqu’à 160 km de distance. Comme les aéronefs, et les motomarines, ils peuvent attirer l’attention de tout le monde situé aux alentours de votre position.

  • Les fusées éclairantes

Il en est de même pour les fusées éclairantes qui peuvent être vues dans l’air de jour avec une fumée de couleur vive, comme de nuit grâce à des torches nocturnes. Il est également possible de fixer la fusée sur un long bâton afin d’obtenir une ondulation dans l’air. Assurez-vous que l’extrémité est recouverte de ruban adhésif pour qu’elle puisse bruler pendant 5 minutes. D’ailleurs, vous pouvez vous en servir comme allume-feu de secours. Si vous vous trouvez dans un endroit humide ou en eau libre, on vous conseille d’opter pour un pistolet à fusée éclairante, car il peut provoquer des incendies dans les zones extrêmement sèches.

  • Les drapeaux

Pour partir en randonnée, vous avez sans doute un drapeau dans votre sac à dos et même si vous avez oublié d’en apporter un, vous pouvez utiliser un morceau de tissu de couleurs vives, un gilet ou un tee-shirt fluo. Pour ce faire, attachez-le à un bâton et hissez-le dans l’air afin qu’il ne se fonde pas dans l’environnement.

  • Le feu

Le feu peut aussi vous aider à faire venir quelqu’un. En effet, la fumée reste un signal visuel très attirant. Alors, pour avoir une fumée noire, utilisez des morceaux de plastique ou quelques gouttes d’huile. Mais vous devez faire attention car si votre feu est trop grand, il serait difficile à éteindre et vous risquez d’incendier toute la forêt. Ainsi, allumez votre feu dans un lieu moins frais et où il y a moins de vent.

  • La couverture d’urgence

L’utilisation d’une couverture d’urgence reste également indispensable pour demander de l’aide du fait qu’il peut être vu d’en haut. D’ailleurs, pour offrir plus de visuels, vous pouvez y coller un morceau de matériau brillant au milieu de la couverture. Si vous avez une bande d’enquête, il peut vous être utile dans la mesure où il est facile à déchirer et est de couleur vive. Ainsi, vous pouvez les déposer sur les sentiers déjà existants. Pour que cela attire bien l’attention des gens, vous pouvez utiliser des marqueurs pour leur écrire un message.

Renforcer votre demande à l’aide avec des signalisations sonores

Pour demander de l’aide en cas de perte, les signalisations sonores sont très efficaces. Elles sont aussi très pratiques, car elles peuvent s’intégrer facilement dans votre sac quand vous partez randonner.

  • Le sifflet

Un vrai randonneur doit avoir cet accessoire et comme il est léger, vous pouvez le mettre autour de votre cou ou sur votre porte-clés pour ne pas le perdre. Mais vous devez trouver le bon sifflet, car les sifflets avec pois peuvent être gelés et ne vous serviront à rien lors d’un grand froid. Ainsi, on vous suggère d’acquérir des sifflets sans pois. D’ailleurs, ce petit accessoire peut aussi garantir votre sécurité surtout pendant la nuit, car ils font fuir les ours et les autres animaux qui pourraient vous attaquer. Sachez que pour demander de l’aide, trois coups de sifflet vous suffissent, mais vous pouvez les répéter plusieurs fois en cas de besoin.

  • La radio Ham

Vous pouvez également utiliser une radio Ham. Très performante, cette radio peut marcher partout dans le monde. Seulement, on vous recommande de choisir des piles AA pour obtenir une meilleure longévité. Mais vous devez savoir bien la manipuler avant de l’utiliser dans la nature. Si vous n’avez pas avec vous tous ces équipements sonores, vous pouvez tout simplement faire du bruit pour appeler secours. Soit vous sifflez, criez ou hurlez, soit vous battez les bois ou les métaux, l’objectif est de faire beaucoup de bruits pour que les personnes qui se trouvent à proximité vous entendent et vous retrouvent facilement.

Comment survivre à une catastrophe ?

Une catastrophe peut survenir à tout moment et avec sa soudaine apparition, on a souvent tendance à perdre le contrôle. Même si vous n’y êtes pas préparé, vous pouvez quand même apprendre comment survivre à n’importe quel type de catastrophe.

Essayons de définir dans cet article tous les points essentiels à savoir pour survivre à tout ce que la vie puisse vous réserver.

Assurez vos besoins élémentaires

Quand on parle de besoins élémentaires, on fait tout de suite référence à l’eau et aux aliments que vous devez avoir sous les mains. En effet, si vous voulez survivre à une catastrophe, vous devez avoir de l’eau car elle est essentielle au bon fonctionnement de l’organisme. Etant donné que le corps est constitué d’au moins 60% d’eau, aucun être humain ne peut survivre plus de trois à quatre jours au maximum sans en consommer. Si vous n’avez pas d’eau, vous serez déshydraté et vos organes arrêteront de fonctionner. Ainsi, il vous est conseillé d’avoir au moins un gallon d’eau propre pour chaque personne et pour chaque jour. S’il fait extrêmement chaud dehors et qu’il y a beaucoup de travail physique à effectuer, la consommation d’eau sera plus importante. Chaque situation sera différente, mais si vous respectez la règle du gallon, vous devriez en avoir assez. Si la catastrophe touche l’ensemble de la communauté, comme lors d’un ouragan, l’approvisionnement en eau pourrait être compromis. Pour éviter tout incident, vous devez remplir votre baignoire, les éviers mais aussi tous les récipients dont vous disposez.

D’un autre côté, si vous avez le temps de vous préparer à une catastrophe imminente, essayez de stocker une grande quantité de nourriture. Parmi les aliments qui devraient se trouver dans votre réserve, privilégiez ceux qui peuvent servir à beaucoup de recettes et qui peuvent se conserver longtemps. Il peut s’agir de maïs sec, de sarrasin, d’orge, d’avoine, de haricots pinto ou de haricots rouges, d’épeautre, de blé dur, de pâtes, de farine de maïs, de riz blanc, d’huile de coco, de haricots de Lima… Pour assurer leur goût, n’oubliez pas de prendre du sel, du poivre, du poivre citronné, du miel cru, du sucre, du sucre brun et des épices séchées. Envisagez également de placer des conserves dans votre garde-manger en cas de catastrophe : le thon en conserve, les fruits et légumes en conserve, les autres viandes en conserve… Pensez à ajouter du beurre d’arachide, du café, du thé, du lait en poudre et des nouilles instantanées. Les sachets de boissons en poudre que vous ajoutez aux bouteilles d’eau sont parfaits pour donner du goût et éviter que les gens ne s’ennuient. Les jus de fruits peuvent également être stockés car ils se conservent souvent longtemps.

Tout en vous préparant à avoir suffisamment de nourriture, assurez-vous d’avoir d’autres articles dont vous pourriez avoir besoin. Il peut s’agir de vitamines et de suppléments, de pansements, de peroxyde, d’alcool à friction, d’eau de javel, d’eau en bouteille, d’essence à briquet, de charbon de bois, de papier d’aluminium et de tout autre produit essentiel auquel vous pouvez penser. Vous pouvez également trouver pratique de faire du troc avec d’autres personnes si vous avez des réserves de nourriture et que vous voulez ou avez besoin de quelque chose que vous n’avez pas. Cela peut être particulièrement utile pour les catastrophes qui durent longtemps.

Rassemblez tous les gadgets qui peuvent vous servir

Quelques objets peuvent vous aider grandement lorsque vous faites face à une catastrophe. Il est essentiel de les avoir à portée de mains pour faciliter votre sauvetage, votre survie ou autres. Selon les catastrophes, vous pouvez avoir besoin d’un équipement différent. En cas d’inondation, par exemple, vous pourriez avoir besoin d’un gilet de sauvetage. Une hache peut également s’avérer utile en cas d’inondation, de tornade ou d’ouragan.

  • Radio d’urgence :

Il est essentiel de disposer d’une radio d’urgence en cas de catastrophe. Vous pourrez l’écouter pour savoir si vous devez chercher un autre abri ou évacuer complètement la zone. La radio peut clignoter en vert, orange et rouge pour indiquer le niveau de danger de votre zone.

  • Générateur solaire :

Le fait de disposer d’un générateur solaire vous permettra d’avoir l’énergie nécessaire pour faire fonctionner divers articles dont vous pourriez avoir besoin en cas d’urgence. Le soleil chargera le générateur pour alimenter les outils, vous donner de la chaleur et bien plus encore. Il peut s’écouler jusqu’à 18 heures avant que ceux-ci ne se rechargent complètement, mais il peut faire fonctionner votre réfrigérateur jusqu’à 24 heures après.

  • Téléphone de secours :

Avoir un téléphone de secours est une excellente idée en cas de catastrophe. Il existe des téléphones dont la batterie peut durer jusqu’à 15 ans et qui fournissent un signal SOS à vos contacts sur votre localisation. Avec ces téléphones de secours, il existe différentes applications qui peuvent être utilisées. Par exemple, LIFE360 peut localiser les membres de votre famille pour leur faire savoir que vous allez bien. Il fournit également un signal SOS par texte, messagerie vocale et courrier électronique. FLOODWATCH peut également être utilisé pour connaître en temps réel le total des précipitations et la hauteur des rivières.

  • Argent colloïdal

Avoir une réserve d’argent colloïdal sous la main est une excellente idée en cas de catastrophe. Vous pouvez l’utiliser pour purifier votre eau. Il peut également être utilisé pour lutter contre les infections et les virus. Cela fonctionne aussi très bien sur les brûlures.

  • Phares LED

Envisagez de garder quelques phares LED chez vous au cas où une catastrophe se produirait. Elles sont très pratiques car une fois que vous les avez mises sur votre tête, vous n’avez plus à vous en soucier. Vous avez les deux mains libres, ce qui vous permet de travailler sur tout ce dont vous avez besoin. En outre, elles sont plus résistantes aux chocs et les piles ont une durée de vie plus longue que les ampoules classiques. Assurez-vous simplement d’avoir des piles supplémentaires pour utiliser les phares.

Elaborez un plan d’évacuation

Dressez une liste de tous les contacts dont vous aurez besoin lors d’une catastrophe, comme des amis ou des parents qui vivent en dehors de la ville. Prévoyez un lieu où votre famille se retrouvera également si vous êtes séparé. Si vous devez quitter la ville, prévoyez plusieurs moyens de vous en sortir. Il est probable que la ville sera encombrée, car d’autres personnes essaieront de s’enfuir. L’utilisation de Google Maps peut vous aider à déterminer autant d’itinéraires de sortie que possible. Plastifiez-les pour les protéger et placez-les dans un classeur à trois anneaux pour les mettre dans un sac à dos.

Comment se préparer à la survie ?

Vous avez sans doute déjà entendu le témoignage de personnes ayant survécu à des catastrophes ou à un accident comme un crash en plein désert ou un naufrage en pleine mer. Ce genre de récit est toujours incroyable, surtout quand on pense à toutes les épreuves que ces personnes ont dû endurer pour survivre. On peut imaginer l’angoisse vécue par les rescapés. Ils ont donc dû se surpasser physiquement et mentalement pour rester en vie.

Comme les accidents ne préviennent pas quand on part en voyage, peu de personnes sont prêts à faire face à de telles éventualités étant donné qu’ils ne sont pas équipés de kit de survie. C’est justement ce qui nous a motivés à aborder le sujet afin de vous partager quelques astuces utiles pour survivre à toute épreuve.

Ce qu’on entend par survie

La survie est la capacité dont nous disposons pour rester en vie même si toutes les conditions de notre environnement extérieur semblent nous mener droit vers la mort. C’est dans un contexte de catastrophe ou d’abandon en milieu hostile qu’on développe une ténacité à faire face au froid, à la chaleur, à la faim et à la soif. L’instinct de survie pousse l’individu à se battre dans des situations où d’autres personnes auraient abandonné. Il apprendra sur le coup à maitriser ses peurs et son stress tout en développant un mental d’acier.

Garder un esprit positif

Votre survie dépend de la façon dont vous réagissez face à la situation. Allez-vous vous morfondre en vous empoisonnant l’esprit par des pensées négatives ou allez-vous plutôt décider à être optimiste et à vous battre pour votre survie ? Ainsi, après le choc, ressaisissez-vous et prenez votre courage à deux mains pour rester en vie. Vous devez savoir que même les experts en médecine ont admis que notre mental impacte considérablement notre état de santé. Si votre esprit flanche, votre corps va logiquement lâcher et devenir plus fragile face aux maladies. De ce fait, vous n’aurez pas la force d’endurer les épreuves si vous n’adoptez pas une attitude positive. Si vous êtes abandonné en milieu hostile avec un groupe de rescapés, soyez le capitaine de votre équipe, celui qui motive les autres et non le pessimiste qui démolit le moral de tout le monde en se résignant à mourir.

Dominez vos peurs les plus sombres

Il est tout à fait normal d’être angoissé et traumatisé suite à un accident. C’est une réaction tout à fait naturelle. Mais comme l’a dit Nelson Mandela : « le courage n’est pas l’absence de peurs, mais la capacité de les affronter ». Cette citation n’a jamais été aussi pertinente qu’en cas de situation de survie. En effet, la peur nous embrouille l’esprit et nous empêche de réagir de manière raisonnable face à une situation donnée. Alors si vous voulez vous en sortir, vous devez à tout prix dominer votre peur. Remarquez que dans la vie quotidienne, les personnes qui savent garder leur sang-froid sont beaucoup plus efficaces comparées aux impulsifs et à ceux qui cèdent facilement à la panique. Alors, éjectez toutes les pensées et les émotions négatives de votre esprit. Même si la situation semble désespérée, restez optimiste et n’abandonnez jamais. Enfin, ne rejetez pas la faute sur les autres, que ce soit sur Dieu ou sur les hommes. Vous apitoyer sur votre sort ne vous aidera pas à survivre.

L’instinct de survie de l’Homo Sapiens

L’instinct de survie est inné en chacun de nous car avant l’ère moderne, les premiers humains qui ont peuplé cette planète ont dû survivre en permanence face aux dangers de la nature. Même si notre époque est bien révolue et qu’on ne vit plus dans la brousse au milieu de bêtes sauvages prêts à nous dévorer à tout moment, nous avons tout de même hérité des traits de survie de nos ancêtres :

  • Adaptabilité

Comme l’a dit Darwin, « ce ne sont pas les espèces les plus fortes qui survivent, mais ceux qui savent s’adapter à un nouvel environnement ». Et l’éminent scientifique a vu juste sur ce coup car plus tard, les chercheurs ont démontré que si nos ancêtres ont survécu durant l’ère glaciaire, c’est avant tout grâce à leur capacité d’adaptation. Aussi gigantesques soient-ils, les dinosaures n’ont pas survécu au changement brusque du climat tandis que l’être humain a survécu durant cette période. Si l’on étudie les squelettes qui datent de la préhistoire, on a remarqué que le genre humain est capable d’évoluer physiquement et de développer des techniques de survie pour faire face à un environnement hostile.

  • Régime alimentaire

Si vous voulez survivre dans la nature, vous devez revoir votre régime alimentaire et vous préparer à ingurgiter de la nourriture qui vous ferait vomir en temps normal. Oubliez tout de suite vos caprices en matière de nutrition car l’essentiel, c’est de survivre. Vous devez savoir que si les hommes préhistoriques ont survécu, c’est parce qu’ils ont adapté leur régime alimentaire en fonction de la situation. Même si au départ la viande était leur mets préféré, en cas de pénurie, ils pouvaient compter sur la végétation. En fait, ils ne rechignaient pas à manger tout ce qui leur tombait sous les dents, du moment que cela leur apporterait un peu de calories pour tenir la journée. Ainsi, ils étaient sûrs qu’ils n’allaient pas mourir de faim.

  • Solidarité

Au tout début de son existence, l’homme avait tendance à vivre et à chasser en solitaire. Il a fallu 2 millions d’années d’évolution pour qu’il comprenne l’intérêt de vivre en communauté et de s’entraider en groupe. Seul, l’Homo sapiens est fort, mais ensemble, ils sont invincibles, même s’ils sont confrontés à une meute de loups ou de tigres à dents de sabre. De même, si vous restez solidaires, vous pouvez survivre à n’importe quelle situation. En effet, chaque membre de votre petit groupe de rescapés a ses talents et ses compétences particulières pour vous aider à rester en vie.

  • Entre courage et Lâcheté

Quand nous sommes face à un danger, notre cerveau choisit généralement entre deux options : la fuite ou la lutte. Cela est dû à la structure de cet organe complexe. En fait, nous avons ce qu’on appelle « cerveau reptilien » qui est responsable de nos émotions et de toutes nos réactions face à la peur. C’est cette partie du cerveau qui conditionne notre survie. Face au danger, nous réagissons souvent par réflexe sous l’impulsion du cerveau reptilien qui nous dicte de fuir car c’est la réaction la plus basique de l’instinct de survie. Mais malgré tout, c’est nous qui avons le dernier mot car nous avons ce qu’on appelle le « néocortex » qui nous offre la capacité d’agir de manière raisonnable pour sortir d’une situation désespérée.

Les qualités à privilégier

Pour survivre dans une situation chaotique, il faut avoir plusieurs qualités dont :

  • Le sang-froid

Face au danger, nous agissons souvent par réflexe sous l’impulsion de nos émotions du moment. Mais si vous voulez survivre, vous devez garder votre sang-froid pour pouvoir réfléchir et agir de façon rationnelle.

  • La Persévérance

C’est cette qualité qui vous permet de garder espoir même après des jours dans le désert ou en pleine mer. Pour pouvoir survivre, il faut rester tenace malgré la faim, le froid et les éventuelles maladies.

  • Estime de soi

Vous devez croire en votre potentiel, en vos qualités et vos talents si vous voulez vous en sortir. Cela vous donnera le courage de faire face à toutes les épreuves.

  • Esprit positif

Il faut savoir tirer quelque chose de positif de cette expérience de survie, aussi douloureuse et traumatisante soit-elle. Mettez en pratique l’adage « ce qui ne vous tue pas, vous rend plus fort ». Dites-vous que si vous gardez la foi, vous vous en sortirez en vainqueur, qu’il s’agira d’une étape cruciale de votre vie où vous aurez embrassé la rédemption et qu’à la fin de cette épreuve, vous serez quelqu’un de nouveau qui pourra profiter pleinement de la vie que Dieu vous accorde.

Quelques astuces pour faire face aux ours et aux lions en pleine nature

Il est toujours agréable pour la santé du corps et de l’esprit de partir en randonnée dans la nature même si ce n’est pas toujours sans danger. En effet, même si les chances sont moindres, il se peut qu’on croise des animaux sauvages dans la montagne ou dans la forêt comme des ours ou des lions.

Dans la majorité des cas, on a tendance à paniquer face à une telle situation. Si vous agissez de la sorte, votre excursion peut virer à la catastrophe. Ainsi, voici quelques conseils pour vous en sortir en cas d’attaque.

Restez toujours sur vos gardes

Quand vous partez en randonnée, il est important de connaitre le terrain. Si vous explorez un environnement inconnu, les chances de croiser des prédateurs sont accrues. Alors, restez toujours sur vos gardes. Avec un peu de chance, vous croiserez peut-être un ours sans que ce dernier ne s’aperçoive de votre présence. Dans ce cas, évitez de paniquer. Si vous reculez sans faire de bruit, vous pourrez échapper à l’ours sans vous faire remarquer. Par contre, si c’est l’ours qui vous voit en premier, faites autant de bruit que possible en criant. De nombreux randonneurs ont déjà témoigné qu’ils ont pu sortir d’une situation similaire grâce à cette astuce.

Même s’il y a eu une vidéo diffusée sur internet, dans laquelle un campeur a raconté comment il a fait fuir un jaguar en lui criant dessus et en agitant ses sacs de couchage, sachez que cela ne marchera pas toujours sur tous les prédateurs sauvages. Alors, si vous n’arrivez pas à effrayer l’ours en criant, faites quelques pas à reculons et tournez les talons sans courir. Vous devez savoir que malgré les apparences, les ours sont d’excellents coureurs. En tout cas, ils sont meilleurs que les hommes dans ce domaine car ils peuvent rapidement atteindre les 48 km/h. C’est pour cette raison qu’il n’est pas toujours conseillé de vous enfuir en courant. Si vous tombez sur un ourson, évitez de le caresser ou de le prendre dans vos bras car la femelle rôde toujours dans les parages et ne laisse jamais ses petits s’éloigner trop loin d’elle. Et si vous vous approchez trop de ses petits, elle risque de devenir agressive.

Quant aux lions, vous devez savoir que ces animaux sont des experts de l’embuscade. Malgré leur taille, ils sont capables de s’approcher de leur proie sans faire le moindre bruit. Ce sont des animaux très patients, qui guettent leurs victimes durant de longues minutes et qui sautent sur eux au moment où ces derniers s’attendent le moins. Cela semble effrayant quand on y pense mais il vous suffit d’observer les alentours et de toujours rester vigilant lors de votre promenade. La présence de prédateurs fait souvent fuir les oiseaux et les petits animaux comme les écureuils par exemple. Ainsi, méfiez-vous si l’ambiance est trop calme autour de vous. Il faut constamment ouvrir l’œil. Avant de vous reposer, inspectez le sol à la recherche de traces de pattes de lion.

Lors de votre randonnée, si vous croisez des ours ou des lions de montagne, faites en sorte qu’ils ne se sentent pas menacés en vous éloignant le plus loin possible d’eux. En adoptant une attitude pareille, il se peut qu’ils ne vous voient pas comme une menace. Ainsi, vous ne réveillez pas en eux leur instinct agressif pour éviter tout risque d’agression.

Faites constamment du bruit ou amenez des gadgets pour vous protéger

Attention ! Il ne faut pas vous méprendre, le silence n’est pas un allié quand on part en randonnée dans la nature. On a souvent constaté que le bruit fait fuir les animaux et les grands prédateurs comme l’ours et le lion ne font pas exception à ce principe. Ainsi, faire du bruit pourrait également vous aider lors de votre randonnée pour échapper aux attaques inattendues des ours ou des lions de montagne. Si vous partez en groupe, faites autant de bruit que possible en bavardant avec vos amis ou bien en chantant. Le port d’une cloche ou d’un haut-parleur bluetooth peut aussi être une meilleure idée. En entendant ces bruits de loin, ces animaux pourront prendre peur et s’éloigner de l’endroit où vous vous trouvez.

Comme on ne sait jamais quel genre de danger on pourrait rencontrer dans la montagne, il est toujours préférable de vous équiper d’une arme de poing quand vous partez en randonnée dans un environnement inconnu. Même si ce n’est pas très conventionnel, le vaporisateur pourrait vous être aussi d’une grande aide. Ce gadget est tout aussi efficace sur les ours que sur les lions. S’il est plus facile de vaporiser les yeux d’un ours, c’est beaucoup plus compliqué avec les lions parce qu’ils sont plus rapides. En cas d’attaque, défendez-vous avec tout ce qui vous tombe sous la main. Jetez-lui votre sac à dos ou vos couvertures. Si vous réussissez à le distraire, ne serait-ce que quelques secondes, cela vous donnera un peu de temps pour fuir.

Autres recommandations pour assurer votre sécurité

Camper dans la nature est souvent agréable et nous redonne de la vitalité face au stress de la vie quotidienne. Cependant, l’escapade dans la nature nécessite beaucoup de précautions pour éviter les mauvaises surprises. Les risques sont beaucoup plus accrus dans les zones abritant des ours et des lions de montagne. Je vous propose ainsi quelques précautions qui vous seront probablement utiles si vous souhaitez vous aventurer dans ces endroits à risques.

L’ambiance est toujours meilleure quand on voyage en groupe, et en même temps, c’est beaucoup plus rassurant. Alors, ne partez jamais seul en randonnée, surtout pas quand il s’agit d’explorer des zones où il est fort probable de rencontrer des ours et des lions de montagne. Il serait toujours préférable de partir en groupe ou au moins avec un ami. Il faut éviter d’être présomptueux même si vous avez déjà de l’expérience en tant que randonneur. La compagnie vous procurera un sentiment de sécurité face aux dangers. Et quoique vous fassiez lors de la randonnée, ne le faites jamais seul. Et cela, même si vous devez aller aux toilettes ou chercher de l’eau. Cela réduit les chances de vous faire attaquer dans la nature.

Si vous avez un chien n’hésitez pas à l’emmener avec vous. C’est le meilleur compagnon que puisse avoir un randonneur. En cas de rencontre soudaine avec un lion de montagne, la présence d’un chien à vos côtés vous sauvera la vie. L’attention du lion sera sans doute orientée vers le chien et vous pourrez en profiter pour vous éloigner du danger. De plus, le chien a plus de chances de s’en sortir si le lion le poursuit en courant. Quant aux ours, ils ont un odorat très sensible. Par conséquent, même en étant loin, l’odeur de la nourriture et des produits cosmétiques, voire des produits de soins, peut les attirer. De ce fait, si vous voulez réduire les chances de croiser des ours dans la nature, bannissez ce genre de produits de votre sac. Cela comprend les dentifrices, les bains de bouche, les déodorants, les lotions ou autres produits parfumés. Si vous ne pouvez pas vous abstenir de ces produits, veillez à ne pas laisser de traces sur votre campement. Il en est de même pour les restes de nourriture qui pourraient attirer les prédateurs. Ne les jetez pas autour de votre campement si vous n’avez pas apporté des récipients hermétiques. Une fois la nuit tombée, essayez de ne pas vous glisser sous votre sac de couchage avec les mêmes vêtements que vous avez porté durant la journée.